Enracinement
Les participants se sont approprié la thématique annoncée pour créer des œuvres très personnelles, dans lesquelles perce parfois une note de nostalgie. Chacun a su offrir une vision originale, parfois très intime, de ce que représente l’enracinement pour lui. Que ce soit de manière très littérale, où des racines permettent d’établir un équilibre, une base solide, ou au contraire de façon tout à fait ludique, la proposition de départ a fait émergé un éventail de possibilités dans l’imaginaire des artistes.
par Amelie Bernard
Amelie Bernard
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L’édition 2012 de l’exposition des membres de l’AQÉSAP s’est déroulée au mois de mai dernier, sous la thématique de l’enracinement.
Les 13 œuvres exposées à la Maison de la Culture de Saint-Antoine-sur-Richelieu, un bijou de village situé en Montérégie, démontraient une interprétation personnelle, voire intime, du sujet abordé. Certains artistes ont exploré la notion d’enracinement comme étant la base de leur équilibre émotionnel, social ou professionnel; d’autres ont plutôt démontré les racines de leur inspiration, ce qui les fait vibrer, ce qui est à la source de leur énergie créatrice.
Dans tous les cas, les œuvres ont suscité une réaction très positive de la part des organisateurs et des personnes présentes au vernissage qui a eu lieu le 22 avril, en compagnie des membres du Conseil d’Administration de l’AQÉSAP, Amélie Bernard, instigatrice de l’exposition, Brigitte Lebrun, responsable de la Maison de la Culture, ainsi que du maire de Saint-Antoine-sur-Richelieu, qui a profité de l’occasion pour féliciter les participants et souligner la venue de cette exposition dans son village.
La qualité et la diversité des œuvres présentées ont été soulignées lors du vernissage. En effet, les techniques utilisées se partageaient un espace commun, une thématique unique, et se complémentaient d’une façon tout à fait inattendue.
Se côtoyaient dans un même espace des techniques traditionnelles, telles l’argile, la peinture acrylique et l’encaustique, et des techniques innovatrices, comme la sérigraphie sur céramique.
Véronique Lespérance a retouché des photographies noir et blanc à l’aide de peinture, et a recouvert le tout d’une généreuse couche de résine époxy; Michelle Castegnier, quant à elle, a travaillé l’encre et l’encaustique sur papier japonais, des techniques presque ancestrales. Ces procédés, bien que leur origine soit séparée par des siècles sur la ligne du temps, ont su servir les intentions de création de ces artistes, qui ont chacun su donner une vision bien moderne de ce que représente pour elles l’enracinement.
Chacune des pièces est unique et reflète la diversité des chemins parcourus par les membres de l’AQÉSAP. De jeunes enseignants, des retraités, des enseignants au cœur de l’action, tous ont été réunis en une même exposition où la distance entre les générations s’est estompée, ayant tous de nombreux points communs : la passion de l’enseignement, passé ou présent, le sentiment d’appartenance à une association à leur image, le plaisir de créer et de partager ces moments de bonheur créatif.
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